Les activités du groupe de travail 1 ont permis aux partenaires du projet SUDOE Stop CO2 d'obtenir des informations cruciales pour pouvoir développer les actions techniques. D’abord, les stations des villes d'au moins 50 000 habitants ont été identifiées. Ainsi, le nombre de structures de transport (train ou bus) inclus est réparti entre les trois pays de la manière suivante: 165 en Espagne, 52 au Portugal et 27 en France.
Les stations sont des bâtiments publics très anciens et avec des coûts d'énergie et de maintenance élevés. Les statistiques confirment cette hypothèse: l'âge moyen des stations espagnoles est de 55 ans, l'âge des portugaises de 81 ans et l'âge des gares françaises de 145 ans. Sur la moyenne pèse surtout l'antiquité des gares. D'autres types de données sur les stations ont également été analysés. Par exemple, le nombre d'utilisateurs, la superficie, la présence de parkings et de places de recharge pour les voitures électriques, la présence de pistes cyclables et la possibilité que les bâtiments aient obtenu des certificats d'énergie.
Une étape très importante a été l'analyse des réglementations énergétiques présentes dans les trois pays. Le cadre réglementaire a été analysé dans tous les aspects de la gestion d'une gare: production d'énergie, murs, plafonds, ventilation, climatisation, système de chauffage, transport de fluides et éclairage. Les bonnes nouvelles sont que les lois sont similaires, ce qui va permettre de travailler sur l'efficacité des structures de transport sans aucune complication.
Dans le même temps, les responsables des stations ont été identifiés et contactés. Ce sont des agents essentiels pour SUDOE Stop CO2. Grâce à eux, le projet peut obtenir des informations importantes et eux seront également des bénéficiaires finaux des résultats de SUDOE Stop CO2.
Des indicateurs énergétiques intéressants ont été développés avec les données collectées. Par exemple, la consommation d'énergie par unité de voyageurs (qui montre l'Espagne comme le pays avec l'indicateur le plus élevé), la consommation par zone de mise en œuvre (cette fois est la France qui a la valeur la plus élevée) et plus.
La mauvaise nouvelle vient de l'utilisation des énergies renouvelables, seulement 7% des stations espagnoles l'utilisent. Au Portugal, une seule des stations analysées dispose d'énergie renouvelable et en France, aucune. Il a également été conclu que 33% des stations espagnoles étaient certifiées. En France et au Portugal, seulement 7% et 2% des stations ont été certifiées.